Au royaume de l'illusion l'un comme l'autre n'embrassons que des chimères.
Quelques soient les contraintes de la vie terrestre, c'est ce qui fait son sel, rien n'égale le bonheur qu'elle procure quand elle est partagée.
Et pour qui a un coeur évéillé, merveilleux instrument, qu'est ce qui pourrait égaler le plaisir de sentir, l'accord de l'harmonie résonner comme une fleur parcourant toute la gamme chromatique, syntoniser jusqu'au samadhi ?
Traverser la vie dans cette félicité, nimbé du halo des émotions qui rayonnent et resplendissent sur les visages autour comme le printemps qui s'éveille.
Au fur et à mesure que se poursuit la mue de mon corps et de mon esprit, même si parfois je me cabre affolé par les signes et cours le risque fou de rebrousser chemin, d'épouser le chemin de poussière au lieu de celui de la lumière, le cercle d'amour qui m'entoure, entretient le feu et m'aide à poursuivre mon chemin. Ton absence fait place à la certitude de ta présence.
Je ne peux qu'espérer que tu suives un chemin parallèle.
Parfois quand défilent les mois, je me met à trembler, imaginant que notre histoire est inversée, que nous avions toujours été ensemble jusqu'au jour où nous nous sommes rencontrés.
Mais je sais, sans pouvoir l'expliquer, au fond de mon cœur, qu'au moment où je n'attendrai plus rien nous serons réunis.
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